Confinés, des photographes continuent leurs sublimes clichés dans Red Dead Redemption

Confinés, des photographes continuent leurs sublimes clichés dans Red Dead Redemption

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Par Pierre Bazin

Publié le

La tendance explose sur Instagram, certains mondes virtuels n'ayant pas à rougir de leur qualité visuelle.

Le confinement, généralisé aux quatre coins du globe, empiète sur de nombreuses professions et les photographes n’y échappent évidemment pas. Enfermé·e·s dans leurs appartements, plusieurs photographes de rue ont trouvé dans le jeu Red Dead Redemption 2 de quoi faire travailler leur créativité.

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En effet, le très populaire titre de Rockstar Games est un parfait terrain de jeu pour les photographes, car il bénéficie de graphismes époustouflants, ainsi que de rendus de lumière ultra-réalistes. Au cours de l’aventure (solo), votre personnage est rapidement amené à débloquer un appareil photo dont les capacités techniques, complètement anachroniques, permettent la réalisation de superbes clichés.

L’intérêt de Red Dead Redemption 2 réside par ailleurs dans la diversité de paysages que le jeu offre. Des grandes plaines américaines aux forêts humides, en passant par les villages pittoresques, on y trouve une myriade de personnages et animaux aux profils très variés. La ville fictive de Saint-Denis, ersatz numérique de la Nouvelle-Orléans, est quant à elle une occasion en or pour les adeptes de la street photography, proposant une esthétique urbaine et industrielle typique du début du XXe siècle.

La tendance a rapidement explosé sur Instagram. Réuni·e·s sous la bannière du hashtag #VirtualStreetPhotography, les photographes se transforment en joueur·se·s infatigables, dont les préoccupations sont plus de l’ordre de la recherche de la meilleure lumière plutôt que du nombre de bandits descendus à la carabine. Ces pros n’hésitent pas à utiliser les mêmes techniques dans le jeu que celles qu’ils adoptaient dans les rues, avant le confinement.

Craig Reilly est un photographe new-yorkais, connu notamment pour être cofondateur du collectif “Street Photography International”. Désormais en quarantaine comme tous ses compatriotes, il explique son travail à The Next Web :

“J’utilise le même processus dans la photographie de rue virtuelle que dans mon travail réel. En regardant à quelle heure le soleil se trouve à un endroit particulier et comment cette scène est éclairée à ce moment-là. Le reste consiste simplement à revisiter la scène et attendre le bon moment.”