Halo Reach : 10 ans plus tard, des joueurs réussissent enfin la “cascade ultime”

Halo Reach : 10 ans plus tard, des joueurs réussissent enfin la “cascade ultime”

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Par Pierre Bazin

Publié le

Une grande leçon d'abnégation.

Lorsqu’un jeu est développé, il n’est pas rare que les équipes qui travaillent dessus s’amusent à y cacher quelques détails parsemés ici et là au gré des niveaux.

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Communément appelés des “easter eggs”, il peut s’agir de références à d’autres œuvres à peine dissimulées, ou encore de véritables secrets que seuls quelques experts pourront déceler.

Sorti en 2010, Halo : Reach est un prequel à la célèbre franchise FPS développée par Bungie et éditée par Microsoft. Cet épisode très apprécié des fans contient bon nombre de secrets et, parmi eux, une statue de Master Chief, le protagoniste de la saga, placée très loin sur une plateforme, en dehors des limites des jeux.

À partir de ce moment, atteindre la statue est devenu le défi de nombreux joueurs acharnés. À l’instar de Termacious Trickocity, un collectif de “tricking” (principalement sur la franchise Halo), cet art qui consiste à manipuler toutes les lois d’un physique d’un jeu pour atteindre des lieux normalement inaccessibles – du moins dans l’esprit des développeurs.

Le 25 mars 2020, après des années d’entraînement, ce collectif de “cascadeurs du virtuel” a réussi à atteindre la “Major Statue“.

Comme le montre la vidéo récapitulative, les manipulations demandées sont d’une précision chirurgicale. D’autant qu’il faut être trois en coopération et qu’il s’agit du dernier niveau du jeu, donc très difficile et sans possibilité de recommencer sans redémarrer tout le niveau (et donc anéantir les efforts précédents). En 2010, à la sortie du jeu, l’équipe s’y était déjà attelée mais face à de trop nombreuses difficultés, elle avait déclaré ce défi comme “impossible”.

Dix longues années se sont écoulées pour Termacious Trickocity et ils ont finalement réussi à passer certaines barrières qui les bloquaient jadis. Il leur a fallu tout de même des dizaines, si ce n’est centaines d’heures pour pouvoir calculer le saut exact à effecteur et à quel timing (à la demi-seconde près). Une leçon d’abnégation.