On a classé (objectivement) les meilleurs codes de triche de jeux vidéo

On a classé (objectivement) les meilleurs codes de triche de jeux vidéo

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Par Benjamin Bruel

Publié le

Des commandes cheloues, des modes cachés, beaucoup de simflouz et des gros tanks dans GTA : voici les meilleurs cheat codes.

Avouez, vous l’avez fait. Enfant, ado, plus âgé, un jour ou un autre, récemment ou il y a de longues années, vous avez utilisé un code de triche dans un jeu vidéo. Fut en temps où l’on achetait même des magazines pour découvrir toutes les meilleures combinaisons secrètes à réaliser sur sa manette ou les codes de cheat à entrer sur son clavier.

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Il est clair que l’on en trouve de moins en moins dans les jeux vidéo. La faute aux DLC, aux mods, aux nouvelles générations de consoles et au temps qui passe. Mais pour les plus nostalgiques, on a classé les codes de triche qui nous ont plus marqués (voire bouleversés) à travers les âges.

1. Age of Empires : Big Daddy, la grosse berline qui balance des roquettes

Les mecs de l’âge de bronze n’étaient pas prêts à voir débarquer Big Daddy. Sur Age of Empires, premier titre de la licence de RTS culte, les codes de cheat étaient nombreux et souvent très drôles. Et si vous avez joué au jeu à sa grande époque, vous avez forcément utilisé Big Daddy, qui faisait apparaître une grosse berline noire décapotable avec un type qui lançait une toute aussi grosse roquette depuis le siège conducteur. De quoi éclater les unités ennemies en un shot.

2. GTA San Andreas : un gros tank dans Los Santos

Le deuxième de ce classement est encore un véhicule, mais à quatre roues cette fois et on ne peut plus massif : c’est le tank Rhino de GTA San Andreas. Le tank est un classique de la série des GTA, apparaissant dans l’essentiel des opus.

À Los Santos, il pouvait être disponible sans cheat code, en entrant dans l’Area 69 ou lorsque le joueur atteint l’indice de recherche le plus élevé, à six étoiles. Mais sur PS2, on pouvait se le procurer facilement en faisant : rond, rond, L1, rond, rond, rond, L1, L2, R1, triangle, rond, triangle. C’était beau.

3. Les Sims : motherlode, pour être blindé de simflouz

Vous n’avez pas pu les oublier : “rosebud”, qui permettait d’obtenir immédiatement 1 000 simflouz dans le premier Sims, et “motherlode”, qui permettait d’en avoir 50 000, sont des classiques du jeu de simulation. Des codes de cheat de haute volée, que l’on a tous utilisés pour créer des baraques de fou ou dans les moments de galère. Le mieux : EA encourage la cheat dans les Sims ! Il est même possible d’avoir tous les codes de cheat dans les Sims 4 en se rendant sur le site officiel du jeu.

4. Gridus : le code Konami, le père de tous les cheat codes

Peut-être moins connu du grand public, le Konami Code est pourtant LE code de triche le plus légendaire. Pourquoi ? Ce n’est pas le tout premier mais celui qui a popularisé l’usage de ce type de code.

En 1986, le développeur Kazuhisa Hashimoto, chargé d’adapter le jeu d’arcade Gradius sur la NES (Famicom au Japon), cherche un moyen de tester le jeu et le parcourir pour trouver des bugs sans avoir à se casser la tête, alors qu’on ne peut alors sauvegarder sa partie. Il invente un code de dix touches : ↑ ↑ ↓ ↓ ← → ← → B A.

Celui-ci file un arsenal, 30 vies et tout ce qu’il faut pour avancer sans se prendre la tête. Le code est plus tard découvert et devient un classique. On le retrouvera ensuite dans de nombreux titres Konami, mais aussi dans des dizaines d’autres jeux. Paix sur l’âme de Kazuhisa Hashimoto, décédé en février de l’année dernière.

5. PES, GoldenEye et NBA Jam : les “Big Head Mode”

On adore ce cheat là, et il fut difficile de lui trouver la place adéquate dans le classement. On parle du “Big Head Mode”, un classique des codes de cheat du jeu vidéo. Le “Big Head Mode”, littéralement “Mode des grosses têtes” consistait à donner aux personnages une tronche disproportionnée, complètement massive.

Il arrive pour la première fois avec GoldenEye 007 en 1997 sur Nintendo 64, développé par Rare. À l’époque, les développeurs offrent pour la première fois l’option de cheater sans avoir à entrer des séries de commandes.

Mais pour activer les codes, il faut réussir des missions. Par exemple, si l’on réussit les 13 premières missions du jeu en moins de 5 minutes, on active le “DK Mode”. Une référence au jeu Donkey Kong Country de Rare. Les personnages de GoldenEye prennent alors une grosse tête, avec de gros bras, et ressemblent au fameux… Donkey Kong.

C’est ainsi que le “Big Head Mode” est né. Il sera ensuite repris dans des classiques comme PES, Tekken, NBA Jam, etc.

6. Tintin au Tibet : les fameux mots de passe qui rendent fou

Pas tout à fait un code de triche, mais un classique des magazines de cheat code. Tintin au Tibet, sorti sur Megadrive en 1996 et sur Game Boy en 1996, est l’un des jeux les plus durs de sa génération. Il en a rendu plus d’un fou, comme le grand Joueur du grenier.

Le système de sauvegarde fonctionnait sur des codes que l’on recevait après avoir fini plusieurs niveaux : on prenait alors bien soin de les noter, tant ils étaient difficiles à obtenir et que le sentiment de savoir que l’on ne va recommencer depuis le début était bon. Mais combien d’entre vous les ont pécho dans un magazine pour se promener dans le jeu sans se prendre la tête, hein ?

7. The Legend of Zelda : la “deuxième quête” qui rend fou

Ici aussi, on est sur un cheat code qui n’en ai pas vraiment un, mais une trick à effectuer dans le jeu. Dans The Legend of Zelda, premier du nom, sorti sur NES en 1987 en Europe, on peut effectuer ce que l’on nomme la “deuxième quête” : recommencer le jeu avec des donjons qui changent complètement et sont beaucoup, beaucoup plus difficiles. Pour démarrer cette quête cachée, deux solutions (cachées, aussi) : il faut soit finir le jeu entièrement, soit créer une sauvegarde neuve et la nommer “ZELDA”.

On a oublié des cheat codes qui ont changé votre vie ? Vous pouvez nous les envoyer à hellokonbinitechno@konbini.com (mais qu’on se le dise, on ne sait pas du tout ce qu’on en fera).