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On a testé PowerZ, le Adibou de 2021

On a testé PowerZ, le Adibou de 2021

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(c) Capture d’écran / PowerZ

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Par Benjamin Bruel

Publié le

Bienvenue dans un monde où l’on apprend en parcourant des contrées féeriques à la recherche de son œuf de dragon.

Est-ce que ça brancherait vos enfants, nièces ou neveux de parcourir un monde aux allures féeriques pour faire éclore l’œuf d’un petit dragon, tout en faisant des maths, un peu d’histoire et en pratiquant des langues étrangères ? Jouer à un jeu vidéo éducatif, en somme, mais un vrai jeu vidéo, avec une aventure, des quêtes et un paquet de défis à la clé.

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C’est le pari de PowerZ, le jeu vidéo porté par trois anciens de Blade, la start-up derrière le PC dans le cloud Shadow. Depuis ce lundi 15 février, le premier chapitre de PowerZ est disponible gratuitement sur PC. Nous l’avons fini en deux heures environ. Et, pour parler franchement, c’est une réussite.

(© Capture d’écran/PowerZ)

En route vers Babylone

Quand Emmanuel Freund, cofondateur de Shadow, nous a parlé pour la première fois de PowerZ dans une interview il y a quelques mois, celui-ci décrivait son jeu comme un “Fortnite de l’éducation” pour les enfants de 6 à 12 ans. Un terme qui nous a fait franchement ricaner. Mais PowerZ se rapproche plus, pour nous, d’une sorte d’Adibou façon jeu d’aventure 2021.

PowerZ semble partir d’un constat évident : nous vivons dans un monde où le numérique a pris une place prépondérante. Les écrans, les jeux vidéo, sont partout pour le meilleur et pour le pire. Alors pourquoi ne pas faire un jeu qui reprend les codes en vigueur et ce qui fonctionne aujourd’hui auprès des plus jeunes pour en faire un jeu éducatif qui ne soit pas barbant ?

(© Capture d’écran/PowerZ)

Après avoir créé notre personnage, on se retrouve catapulté dans un monde fictif. Un vieux bonhomme au chapeau pointu – un magicien, oui – vient nous parler : il nous faut rejoindre l’île voisine pour commencer notre quête. Celle-ci nous conduira, à terme, vers Babylone, la cité de la connaissance. Chaque chapitre nous permettra ainsi de passer d’île en île et d’avancer dans l’histoire.

Moi aussi, je veux mon petit dragon

Ce premier chapitre pose les bases du jeu. Ici, nous allons rencontrer une tripotée de personnages dans leur charmant petit village. Nombre d’entre eux auront une quête à nous proposer : récupérer le chien d’une voisine en jouant de la lyre, grimper à travers les montagnes pour rejoindre notre nouvelle maison ou explorer des grottes pleines de hiéroglyphes. Et, surtout, récupérer un œuf de dragon – ici appelé chimère – pour le faire éclore et en faire notre mignon compagnon de route.

(© Capture d’écran/PowerZ)

Au cours de ces aventures, l’enfant apprendra constamment, sans presque le réaliser, une quantité de choses. Comment dire “bonjour” en langue des signes, en allemand ou en italien. De nouveaux mots découverts au cours des conversations, comme “tignasse”, “alchimie”, “pépinière” ou “parchemin” – on peut d’ailleurs cliquer sur ces mots pour en avoir la définition et on les collectionne dans son inventaire, sous forme de cartes. L’enfant découvrira aussi les suites logiques en déchiffrant des hiéroglyphes ou fera des maths dans une course effrénée à travers la “Maison des épreuves”.

(© Capture d’écran/PowerZ)

Bref, PowerZ propose un mélange hétérogène de savoirs que l’on découvre en avançant dans le récit et l’histoire. Ceux-ci ne remplaceront pas les cours, mais cherchent constamment à tirer vers le haut la curiosité naturelle des plus petits sans jamais être bourratif.

Un épisode tous les quinze jours

On dit “les plus petits” pour une bonne raison. Si les personnages se vouvoient et s’expriment bien, si l’ensemble est très réussi, on a du mal à voir comment PowerZ pourrait en l’état intéresser les enfants au-delà de 9 ou 10 ans. Ceux-là mêmes qui sont fous de Minecraft ou Fortnite. Si le jeu a un pendant véritablement enchanteur, il manque peut-être d’intensité, de mécaniques de gameplay et d’interactions possibles avec l’environnement pour véritablement avoir de l’intérêt auprès des enfants plus âgés.

Un travail qui sera, on l’espère, apporté au fil du temps. Pour le moment, un nouveau chapitre doit être révélé tous les quinze jours avec une durée de deux heures environ pour la quête principale et environ deux à trois heures de plus si l’enfant souhaite continuer à explorer le monde avoisinant.

PowerZ est disponible au téléchargement et l’on peut librement donner pour participer à son financement.

(© Capture d’écran/PowerZ)

Pour nous écrire : hellokonbinitechno@konbini.com