PlayStation 4 : Sony va brider le téléchargement des jeux

PlayStation 4 : Sony va brider le téléchargement des jeux

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Par Pierre Bazin

Publié le

Une mesure nécessaire pour préserver "Internet pour tous", selon le PDG de Sony.

À mesure que les populations se confinent chez elles, la consommation de contenus explose sur Internet. À terme, une trop grande concentration d’Internet au global pourrait menacer un accès égal à tous. Ainsi après Netflix, YouTube ou encore le report du lancement de Disney+ en France, c’est désormais Sony qui a décidé de prendre des mesures similaires.

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Le constructeur de la PlayStation a en effet décidé de réduire les débits de téléchargements. Sur le blog officiel, Jim Ryan, le président de Sony Interactive Entertainment déclare ainsi :

“Jouer à des jeux vidéo permet aux joueurs du monde entier de se connecter avec leurs amis et leur famille et de profiter de divertissements indispensables en ces temps incertains. Sony Interactive Entertainment travaille avec des fournisseurs d’accès Internet en Europe pour gérer le trafic des téléchargements, afin de préserver l’accès à l’ensemble de la communauté Internet.

Nous pensons qu’il est important de contribuer à résoudre les problèmes de stabilité d’Internet, car un nombre sans précédent de personnes est désormais confiné et dépend de plus en plus de cet accès au Web.

Les joueurs verront leurs téléchargements de jeux un peu plus lents ou retardés, mais auront toujours un gameplay aussi robuste. Nous apprécions le soutien et la compréhension de notre communauté et le rôle qu’elle joue, alors que nous prenons ces mesures dans le but de préserver l’accès pour tous.”

Ainsi, il est possible que vous ayez quelques difficultés à télécharger les jeux dématérialisés et leurs mises à jour dans les prochaines semaines. En revanche, comme le précise ce billet, vous ne devriez pas voir de latence pendant vos sessions de jeux en ligne.

Le jeu vidéo est une industrie de plus en plus pointée du doigt quant à sa consommation énergétique. Pour autant, en 2019, il ne représentait que 8,1 % de la bande passante globale en France contre plus de 60 % pour le streaming de vidéos.