Test : que vaut réellement PES 2020 ?

Test : que vaut réellement PES 2020 ?

photo de profil

Par Julien Choquet

Publié le

L'année de la confirmation pour PES ?

Après un opus 2019 réussi, PES revient cette année avec l’ambition de concurrencer FIFA 20 et son nouveau mode Volta. Un challenge compliqué sur le papier, tant le jeu d’EA Sports est attendu au tournant, mais pas impossible pour Konami, qui mise une nouvelle fois sur un gameplay de qualité pour faire plaisir aux puristes. Voici les cinq choses que vous devez retenir de ce PES 2020. 

À voir aussi sur Konbini

Un gameplay idéal… ou presque ?

En juin dernier, lorsque nous nous étions rendus à Turin pour tester une version bêta de PES 2020, nous avions déjà été séduits par le gameplay du jeu. Force est de constater que la version finale est tout aussi réussie. Le réalisme est bluffant, que ce soit sur la réalisation des contrôles, des prises de balle ou des passes, et pourrait même refroidir les plus habitués à des jeux d’arcade, tant la prise en main surprend. 

Les duels sont également impressionnants, si bien qu’il est quasiment impossible de passer un bon défenseur à l’épaule. Essayez de mettre un coup de physique à un Kalidou Koulibaly avec un joueur comme Paulo Dybala : vous allez bien rire. 

Mais malgré ces points positifs, il reste un aspect négatif sur le gameplay. Lorsque vous lancez la version online, des petits bugs apparaissent, que ce soit dans les duels ou dans les passes, qui peuvent parfois être totalement aléatoires. 

Chargement du twitt...

Des erreurs qui devraient logiquement être corrigées dans un gros patch au mois d’octobre. Wait and see…  

Des graphismes impressionnants 

À ce niveau, PES 2020 est intouchable, n’ayons pas peur des mots. Le moteur graphique semble avoir été poussé au maximum, que ce soit pour réaliser le visage et les caractéristiques spéciales de chaque joueur, ou pour retranscrire l’environnement des matches (des stades au ballon, en passant par les spectateurs.)

Inutile de s’étendre sur ce point : les graphismes de PES 2020 sont magnifiques, et quiconque tentera de prouver le contraire sera soit de mauvaise foi, soit un développeur de FIFA 20. 

Enfin de nouvelles licences 

Cela faisait plusieurs années que PES était – légitimement – critiqué pour ses licences. Cette année, Konami a fait un gros effort en devenant partenaire officiel de plusieurs grands clubs : le Bayern, Arsenal, Manchester United, le Barça mais aussi et surtout la Juventus Turin. En effet, PES 2020 est le partenaire exclusif du club turinois, obligeant EA Sports à appeler l’équipe “Piemonte Calcio” dans FIFA 20. 

Un beau pied de nez. 

Une Ligue des Masters “2.0” 

Souvent critiqué pour son manque de contenu, Konami a retravaillé ses modes de jeu, à commencer par la traditionnelle Ligue des Masters. Présent dans PES depuis de nombreuses années, ce mode historique vous permet de prendre les rênes d’un club en bas de la deuxième division, avec des joueurs inexpérimentés, et de le faire devenir champion de D1. 

Et cette année, vous aurez la possibilité d’incarner un grand coach (Maradona, Cruyff, Zico, Roberto Carlos ou Gullit) et de le faire interagir directement avec vos joueurs. Des cinématiques qui semblent anecdotiques sur le papier, mais qui apportent un vrai plus en terme de rendu dans le jeu. 

Chargement du twitt...

Un mode myClub toujours décevant 

C’est le gros point noir de ce PES 2020. Réclamée par tous les gamers, la refonte du mode myClub n’aura pas lieu cette année. Toujours aussi pauvre en contenu, malgré quelques petits ajouts, ce mode est à des millénaires de ce que peut proposer EA Sports avec FIFA Ultimate Team. 

Chargement du twitt...

Pour rappel, myClub est un mode dans lequel vous devez composer votre équipe de rêve grâce à un système de boules que vous ouvrez avec vos points. Et le constat est dur, mais simple : en quelques heures sur le myClub de PES 2020, vous pouvez avoir une équipe compétitive. Trop simple et pas assez complet pour offrir un réel challenge, malheureusement. 

Le point final :

Dans une ère où le contenu est devenu aussi important que le gameplay, PES continue de se tirer une balle dans le pied. Les puristes seront une nouvelle fois conquis par une jouabilité réaliste et des graphismes sublimes, mais les moins habitués pourraient rapidement se lasser d’un contenu loin d’être à la hauteur de son concurrent. Un détail important, surtout quand on sait que FIFA a mis les bouchées doubles cette année avec l’arrivée du foot de rue.