Le gouvernement a “bon espoir” que l’appli StopCovid soit prête fin mai

Le gouvernement a “bon espoir” que l’appli StopCovid soit prête fin mai

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Par Benjamin Bruel

Publié le

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, s'est exprimée sur le déploiement de l'appli StopCovid, qui fait débat.

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a affirmé dimanche 3 mai avoir “bon espoir” que l’application controversée de suivi numérique (ou traçage) StopCovid soit prête fin mai, début juin. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait confirmé samedi que StopCovid ne serait pas “disponible” le 11 mai et que si elle “devait voir le jour […] il y aurait un débat spécifique au Parlement”.

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“J’ai bon espoir que, d’un point de vue technique, [StopCovid] soit prête à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin”, a déclaré la représentante du gouvernement sur France Inter/Le Monde/France Télévisions.

“Ensuite, nous aurons un débat” qui est “légitime” au Parlement, “parce qu’il y a évidemment des inquiétudes, des questionnements sur le respect des libertés publiques”, a ajouté Mme Ndiaye.

La porte-parole a rappelé que cette application pouvait être “utile” en “complément des enquêtes sanitaires qui seront menées par les brigades sanitaires pour remonter les chaînes de contamination”.

“Quand vous êtes en contact dans le métro ou dans un commerce avec quelqu’un que vous ne connaissez pas, vous ne pouvez pas donner son nom aux enquêteurs sanitaires”, a-t-elle expliqué.

Cette application, “qui ne fait pas de la géolocalisation”, permet “à travers le Bluetooth, de savoir avec qui vous avez été en contact de manière rapprochée, à une courte distance et pendant un certain temps”, a développé Sibeth Ndiaye. Les acteurs clés du projet, Orange et Capgemini, avaient indiqué jeudi que l’application devrait être prête pour la deuxième quinzaine de mai.

Rappelons que les débats autour de l’application sont nombreux. Tant concernant la liberté de la vie privée numérique que l’intérêt sanitaire pur et dur d’une application. Par ailleurs, le choix de la France de se tourner vers un protocole paneuropéen au lieu de la solution “clé en main” proposée par Google et Apple pose aussi question sur le déploiement d’une telle appli à l’ensemble de la population.

Par AFP