Les Français sont les champions européens du piratage

Les Français sont les champions européens du piratage

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Par Julie Morvan

Publié le

Les Français ont été TRÈS nombreux à visiter des sites pirates cette année…

En 2022, les sites pirates connaissent encore un franc succès chez les internautes. Aux dernières nouvelles, le nombre de visites de sites pirates aurait même augmenté de quasiment 30 %, comparé à l’année dernière, rapporte TorrentFreak.

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On doit cette information à un rapport récent de MUSO, une entreprise britannique spécialisée dans les données informatiques. Selon elle, on dénombrait pas moins de 52,5 milliards de visites de sites pirates au premier trimestre 2022.

Les sites pirates encore plébiscités pour divers usages

Près de la moitié de ce trafic, 48 % précisément, est dédiée à la consommation de contenu audiovisuel, rapporte MUSO. Quand elles ne sont pas destinées au visionnage de programmes télévisés, 27 % de ces visites sont dédiées à la lecture des mangas, bandes dessinées ou romans graphiques — l’un des plus populaires, Manganato.com, attire à lui seul plus de 100 millions de visiteurs mensuels.

Enfin, les trois autres secteurs concernés sont le cinéma (12 %), la musique (7 %) puis les logiciels. Et si, à l’échelle mondiale, les États-Unis sont sacrés le pays où l’on consulte le plus de sites pirates (5,7 milliards de visites de janvier à mars), la France n’est pas en reste.

La France, championne européenne du piratage

Derrière d’autres puissances asiatiques, respectivement la Russie, l’Inde et la Chine, c’est en effet la France qui se retrouve à la cinquième place, avec 1,7 milliard de visites de sites pirates à son actif. Trois autres pays européens occupent, eux aussi, une position dans le classement mondial : le Royaume-Uni, en neuvième position, puis l’Ukraine et l’Allemagne, respectivement en quatorzième et quinzième position.

Ce boum des fréquentations de sites illégaux est régulièrement pointé du doigt, notamment du côté des maisons d’édition japonaises de mangas. En février dernier, quatre d’entre elles avaient poursuivi en justice Cloudflare, une entreprise américaine accusée d’héberger des sites proposant de lire des ouvrages piratés.

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