Voici la loooongue liste des émojis d’animaux qui n’apparaîtront jamais sur vos claviers

Voici la loooongue liste des émojis d’animaux qui n’apparaîtront jamais sur vos claviers

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Par Anna Finot

Publié le

Recalés, modifiés, en attente, ils ont tous fini sur le banc de touche.

Chaque année, le consortium Unicode passe en revue tous les dossiers de candidature proposant des nouveaux émojis officiels qui pourraient débarquer sur nos claviers. Si les grands gagnants viennent grossir les rangs des quelque 3 500 caractères-images que l’on s’envoie tous les jours, d’autres émojis ratent l’examen d’entrée, échouent, redoublent, attendent encore une réponse. La liste des admis et des recalés est même consultable en ligne sur le site de l’Unicode

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En cette journée internationale des animaux, on s’est penché sur les émojis de bestiaux, d’oiseaux, d’insectes, d’espèces disparues ou rares qui ont été recalés. Malheureusement, nous n’avons pas retrouvé tous les dossiers de candidature, le Consortium semble ne pas tous les publier.

Commençons par les “refused”, les recalés, qui n’apparaîtront probablement jamais car le Consortium les a jugés pas assez utiles. Si les sauropodes (espèce de dinosaures), l’orang-outan, la licorne, le dodo, le dragon, la loutre ou le paresseux ont été approuvés, la cigogne (2019), l’écureuil (2018), la méduse (2019) et bien d’autres n’ont pourtant pas convaincu les jurés. Idem pour l’oie (2018), le canard en plastique (2019), le tapir (2018), le blobfish (2017), le dragon “ailé” (2019) qui eux non plus, n’ont pas fait leurs preuves. Malgré un dossier bien fourni, l’écureuil (à ne pas confondre avec le chipmunk) a lui aussi été recalé. De son côté, la méduse a été refusée deux fois.

Quant à l’âne, son cas est autrement plus complexe : un dossier de candidature a été envoyé à trois reprises, le Consortium statue toujours sur son sort. Voilà à quoi il pourrait ressembler :

D’autres émojis ont le statut “expired”, c’est-à-dire que les auteurs des dossiers ont dépassé le délai réglementaire pour modifier la version initiale retoquée par le juré. C’est ce qui est arrivé à l’autruche, au phœnix, à la salamandre, au lynx, au lémurien ou encore au pélican. Paix à leur âme. 

D’autres candidatures d’émojis sont toujours en cours de traitement, et le suspense plane toujours sur leur devenir. C’est le cas de la marmotte (2019), de la hyène (2019), du yéti (2018), de l’élan (2017) ou encore du toucan (2019). 

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