Si on n’a pas encore de voitures volantes, c’est la faute aux vélos

Si on n’a pas encore de voitures volantes, c’est la faute aux vélos

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(© Gaumont)

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Par Pharrell Arot

Publié le

Bon et aussi aux trottinettes électriques.

Cet article a d’abord été publié dans notre newsletter Fast Forward le 5 mai 2022.

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Sur la route aussi, l’enfer, c’est les autres. Et ce, même pour les robots. En tout cas, c’est ce que pense Thomas Gilbert, aspirant doctorant en éthique des machines et épistémologie à la prestigieuse université de Berkeley. En plus d’être plus malin que nous tous réunis, il répond à la très bonne question d’un article de Politico parfaitement titré “Dude, where’s my (self-driving) car” — “Hey mec, elle est où ma caisse (autonome) ?” en VF.

Pour Thomas Gilbert, le souci, ce n’est pas la technologie, mais plutôt l’humain et ses infrastructures préexistantes. Pour réussir à vivre dans un monde de voitures autonomes, il ne faudrait QUE des voitures autonomes. Fini, le twingologisme et les trottinettes débridées. La solution : tout reconstruire, comme l’envisagent déjà certaines “nouvelles villes” chinoises dédiant pour l’avenir proche des voies de leurs artères aux véhicules autonomes.

Mes bons amis, je n’ai pas de PHD, mais une autoroute avec un seul modèle de voiture et pas de conducteurs, ça me rappelle quelque chose : le train. Bref, en attendant les villes du futur et la fin du turbo diesel, on peut déjà rire du présent en ajoutant la voix de l’âne de Shrek à notre GPS et admirer cette voiture autonome qui s’est prise pour un humain après tout.