Top Chef : pourquoi le dessert olé olé de Valentin Raffali est plus important qu’il n’y paraît ?

Top Chef : pourquoi le dessert olé olé de Valentin Raffali est plus important qu’il n’y paraît ?

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Par Robin Panfili

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Le dessert aperçu dans l’émission est également un plat, et déjà un classique, du restaurant Livingston à Marseille.

La dernière édition de la Guerre des restos, épreuve phare et toujours très attendue de Top Chef, n’a pas déçu, cette année encore. Malgré de très nombreuses séquences émotion, ce nouvel épisode a offert son lot de divertissement. Notamment du côté de Quentin, Pavel et Valentin qui ont décidé d’ouvrir leur restaurant éphémère, Iode et Levain, dans un ancien restaurant italien muni d’un large four. Si l’idée de mêler l’univers de la boulangerie au monde marin était une idée brillante, elle a également suscité quelques réactions hilares et curieuses au moment du dessert servi aux convives.

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S’il peut surprendre à première vue, ce dessert est pourtant bien plus que ce qu’il pourrait laisser paraître. Dans son restaurant marseillais, en plein quartier du cours Julien, le chef Valentin Raffali — que l’on suit depuis un moment — propose cette préparation depuis plusieurs années désormais à la carte de son établissement Livingston, un vaisseau hybride à mi-chemin entre un laboratoire de recettes et un repaire à vins bien faits. C’est un plat presque devenu “signature”, même s’il n’aime pas vraiment ce terme, ou tout au moins un classique de son répertoire. Un plat identifiable, lisible, ludique et surtout très bon — croyez-nous lorsqu’on affirme ça, on a eu l’occasion de le goûter à maintes reprises.

C’est un dessert, surtout, né d’une fulgurance, comme nombre de ses plats de ses recettes. Lors de nos échanges et à qui veut bien l’entendre, Valentin Raffali explique que l’idée de ce plat lui est venue un jour, en cuisine, lorsqu’il s’est retrouvé face à un donut. Il a alors eu l’idée de le trancher sur un côté, de l’allonger et de le tresser. Il est aujourd’hui servi sous différentes formes, selon ses humeurs, ses envies et les produits qu’il a sous la main. Et si la forme vous laisse penser à une forme un peu olé olé, rassurez-vous : le chef lui-même a baptisé le plat “dildonut”.