EXCLU : on a testé Rogue Squadron, le meilleur jeu de vaisseaux Star Wars

EXCLU : on a testé Rogue Squadron, le meilleur jeu de vaisseaux Star Wars

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Par Pierre Bazin

Publié le

Le deuxième millénaire s'annonce riche en surprises vidéoludiques !

La franchise de George Lucas a su conquérir de nombreuses générations en seulement trois films et elle compte bien faire de même sur console. Un an nous sépare de la sortie du nouvel épisode dans les salles obscures : une certaine Menace Fantôme, annoncée comme préquelle à la saga déjà culte. Bonne ou mauvaise idée ? L’avenir nous le dira mais, en attendant, les jeux vidéo devraient réussir à nous prodiguer notre dose de galaxie très lointaine.

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Enfin, j’ai entre les mains la cartouche de Star Wars : Rogue Squadron. Autant vous dire qu’à plus de 400 francs, j’espère que le titre sera à la hauteur de mes attentes.

© Pierre Bazin

Graphismes next-gen

En plus de la cartouche, j’ai dû investir dans le récent Expansion Pak, petit “coup de pouce” de Nintendo qui double la mémoire vidéo de la N64. En passant de 4 à 8 Mio, autant vous dire que la concurrente PlayStation de Sony a du souci à se faire face – malgré leur choix d’opter pour le format CD-ROM.

Optionnel pour Rogue Squadron, cela permet de profiter d’une résolution exceptionnelle de 640 × 480 pixels en lieu et place du désormais obsolète 320 × 240… ça fait rêver, on a tout simplement l’équivalent d’un jeu PC !

Outre cette qualité “technique”, il faut admettre que le jeu bénéficie d’une direction artistique très réussie. Les vaisseaux, les décors, les ennemis : tout est très beau. L’immersion fournie par le sound design est excellente… surtout lorsque vous vous retrouvez à esquiver une myriade de tirs de blasters adverses.

La vue cockpit permet une immersion encore plus impressionnante – même si peu jouable. © LucasArts

Enfin, les doublages (anglais) ou encore la désormais célèbre OST de John Williams finiront de vous immerger, vitesse lumière, dans la Résistance. Le seul côté obscur à ce beau tableau se trouvera finalement peut-être dans le “brouillard de guerre” (distance d’affichage réduite), assez présent sur certains niveaux, pouvant parfois gêner le gameplay.

Comme à l’académie des pilotes

Rogue Squadron n’est pas un bête rail-shooter, vous contrôlez intégralement votre vaisseau sur tous les aspects. Bien qu’au départ, la maniabilité puisse vous paraître quelque peu rigide, les réflexes ne tarderont pas à surgir, manette en main.

Tonneaux, esquives, accélération et virages serrés : tout est à peu près possible pour qui sait empoigner le joystick d’un vaisseau. Croyez-moi vous allez d’ailleurs avoir besoin de bien maîtriser votre engin car la difficulté est de mise. Parfois, ce seront les vagues incessantes d’ennemis qui atomiseront, en un éclair, vos trois vies dans le vide spatial. Par moments, vous perdrez car vous n’aurez pas suffisamment bien protégé vos alliés de la Résistance.

De nombreuses missions vous demandent de voler dangereusement au ras des planètes pour éviter les missiles. © LucasArts

Heureusement, le jeu reste relativement généreux en conseils et informations, bien que le doublage anglais vous force à regarder les sous-titres pour mieux comprendre l’objectif. Le titre est exigeant car il vous demande tout autant d’affronter d’énormes méchas de l’Empire que de vulgaires troupes impériales au sol. Dans tous les cas, l’ennui ne sera jamais au rendez-vous – mais parfois l’envie de balancer votre manette, oui.

Que le contenu soit avec vous

400 francs, certes, mais que de contenu ! Ce n’est pas moins de seize niveaux que LucasArts nous propose ! Point de redite ou de clone, chaque niveau est unique avec des missions très variées allant de la simple élimination de chasseurs TIE aux destructions de bâtiments ennemis, en passant par de l’escorte de convois alliés. Les missions ont un rapport plus ou moins lointain avec la trilogie de films mais l’ambiance de la saga en général est fidèlement retransmise.

Le plus intéressant est que chaque niveau est jouable avec différents vaisseaux. Il y en a cinq au total : le X-wing, le A-Wing, le Y-Wing, le Snowspeeder et le V-Wing. Chacun ont leurs caractéristiques propres, que ce soit leur vitesse, leur maniabilité, leur armement varié ou leurs capacités spéciales.

Cela vous permettra de jouer de manière très différente chaque stage, sachant que vous aurez aussi à chaque fin de niveau une note (une “médaille” et un grade) qui vous permet de vous surpasser la fois d’après : la rejouabilité est de mise.

Cerise sur le gâteau : des niveaux bonus et d’autres vaisseaux sont accessibles en finissant le jeu ou en entrant les mots de passe adéquats – on vous laisse checker chez vos marchands de journaux, point de cheats ici.

Les développeurs se sont bien amusés sur certains cheats codes. © LucasArts

Conclusion : S+

Les studios Factor 5 signent un véritable chef-d’œuvre avec cette nouvelle franchise Rogue Squadron. Avec autant de contenu à la sortie du jeu, la concurrence a du souci à se faire ! C’est presque à se demander s’ils ne pouvaient pas découper le titre en plusieurs parties – enfin, ce serait un peu ridicule de devoir acheter du contenu supplémentaire une fois le jeu sorti, non ? C’est bien simple, tout dans Rogue Squadron est là pour vous immerger dans le cockpit d’un pilote de l’Alliance rebelle.

Vous allez y passer de nombreuses années sur ce titre et même y revenir !

Vous avez déjà mis les mains sur Rogue Squadron ? Dites-nous ce que vous pensez du jeu à hellokonbinitechno@konbini.com